Portrait : Elisa Chevillon


Cette semaine, l’OFAC pour vous faire patienter à seulement quelques semaines de l’ouverture de la saison, vous propose un portrait de pilote.

Nous sommes allés à la rencontre d’Elisa CHEVILLON, championne de France Sprint GIRLS 2016, la pilote née à quelques encablures du mythique circuit de Mauron revient avec nous sur les faits marquants de sa jeune et prometteuse carrière.



La pilote Bretonne, âgée de 21 ans, n’en finit pas de surprendre. Pourtant, la gamine de Gaël n’était pas destinée à la course auto, elle y suivait son frère, disparu dans des conditions tragiques.

C’est pour saluer la mémoire de son frère qu’Elisa se lance dans la course en sprint car, l’on comprend désormais mieux la hargne, la motivation et la détermination de cette Sprint Girl.

Elisa rejoint la coupe de France en 2012 après deux années d’apprentissage en championnat UFOLEP dans sa région d’origine : « La première année en coupe de France était une grande découverte, la concurrence, les circuits, le déroulement d’un weekend, les stratégies à mettre en place ». Pourtant, Elisa montre rapidement de quoi elle est capable, elle termine à la cinquième place de l’édition 2013. Puis pour la première année du Championnat de France Sprint Girls, elle trébuche au pied du podium avant de décrocher la place de vice-championne en 2015, et de décrocher le grâle en 2016.

Elisa vit sa passion en famille, entourée de ses proches et son compagnon, Aymeric MARTINEAU (Vainqueur de la Coupe de France Buggy CUP).

Lorsque qu’on l’on interroge la championne en titre sur son plus beau souvenir, elle nous confie : « Lorsque je remporte la finale de Is sur Tille dans ma division et que 10 minutes plus tard, Aymeric met fin à une série noire et décroche, lui aussi, la victoire lors d’une finale très disputée, il n’y a rien de plus agréable que de partager cette passion avec nos proches, des gens formidables, qui nous soutienne ».

Après avoir été sacrée championne de France, quels sont tes objectifs pour 2017 ? : « on est en cours de montage de la nouvelle machine, un châssis Roscross. J’avais envie de découvrir autre chose, cette année va être une année de mise au point de la machine et d’adaptation puisque beaucoup de choses vont changer. Mais j’espère quand même monter sur quelques podiums d’ici à la fin de la saison ».

Il faudra donc surveiller du coin de l’œil la championne de France en titre qui prend le risque de remettre son titre en jeu au volant d’une nouvelle machine, Elisa fait confiance à Patrice et Kevin EVEN, les constructeurs à succès des châssis ROSCROSS. En effet, Aymeric MARTINEAU a remporté la coupe de France au volant d’un châssis ROSCROSS.

Pour conclure, Elisa grade bien la tête sur les épaules et nous parle de ses projets : « Je n’ai pas plus d’ambition que ça puisque cette année est une année de changement professionnel pour moi, donc s’il faut sacrifier quelques courses on le fera… »

Pour autant, la combativité et la détermination d’Elisa entourée de son équipe font, qu’à n’en pas douté, nous aurons la chance de la retrouver très régulièrement sur les pistes du championnat de France.