Interview d'Edouard Vignal


Pur produit de l’école du Sprint Car, Edouard VIGNAL fait partie de ces pilotes à l’ascension fulgurante. Rapidement, il a su comprendre les rouages de la Maxi Sprint pour s’imposer finalement en 2019. Le pilote d’Issoire se confie : 

 

Edouard, avant d’aborder ton succès 2019, peux-tu revenir sur ton parcours en sport auto ?

- J’ai commencé le sport auto en karting de 2005 à 2007 et en 2014 j’ai eu l’occasion d’essayer un sprint car sur une journée portes ouvertes, puis sur un week end de compétition. Les résultats de ce week end m’ont permis de convaincre mes parents pour qu’en 2015 on fasse l’acquisition d’un Roscross. Durant l’année 2015, je faisais des apparitions sans suivre de championnat en particulier. Les résultats ont fait que j’ai été sur la liste des prioritaires pour réaliser le Championnat de France en 2016 en Junior Sprint. J'ai fini 10ème de ce championnat avec 3 courses en moins car en parallèle j’avais le Bac. De 2017 à 2019 j'ai roulé dans la catégorie Maxi Sprint. Au fil des compétitions, j’ai acquis de l’expérience qui m’a poussé vers les premières lignes et, à la fin, décroché un titre de vainqueur de la Coupe de France de la Maxi Sprint.

 

2019 aura été une année intense avec le titre de vainqueur de la coupe de France en Maxi Sprint. Qu’est-ce qui a fait la différence ?

- En 2017 j’ai fait l’acquisition d’un châssis MMS, suspendu par des amortisseurs P2S et propulsé par un moteur Mak’sport ! Je n’avais pas d’excuse pour ne pas réussir, j’ai pris ce qu’il se faisait de mieux ! La seule chose qu’il me manquait c’était du mental. Il m’a fallu 3 ans pour comprendre le fonctionnement d’un championnat et être régulier.

 

Cette division, comme le sprint car en général, est une excellente école, pour autant qu’est-ce qui fait la spécificité de cette division ?

- La Maxi Sprint est connue pour être le prolongement de la Junior Sprint mais aussi l’antichambre de la Super Sprint ! La motorisation unique permet à chaque pilote d’avoir le potentiel pour gagner puisque très peu de modifications sont possibles. A la fin, tout se règle sur la piste. L’ambiance entre les concurrents dans la catégorie est extraordinaire ! La division Maxi Sprint va me manquer !

 

Pour clôturer 2019, on t’a vu au volant d’un Buggy 1600 bien connu des afficionados. A quoi ressemblera donc ta saison 2020 ?

- Effectivement, ça faisait presque 1 an que le buggy dormait dans le garage. Le programme pour 2020 était déjà connu avant de commencer 2019. L’objectif pour 2020 est de prendre un maximum de plaisir dans cette folle catégorie qu’est la Buggy 1600.

 

Des remerciements ?

- Je souhaite remercier tout d’abord mes parents et l’ensemble de mes sponsors qui me permettent de réaliser ma passion. Ensuite je souhaite remercier P2S, Mak’sport et MMS de leur professionnalisme. Merci aussi à l’OFAC qui s’investit pour le développement de la discipline, notamment sur les réseaux sociaux mais aussi par l’intermédiaire d’Echappement.